Coup de projecteur sur la jeune création internationale !
Le Poitiers Film Festival est de retour dans les salles obscures ! Après une édition digitale qui a permis au public de voir les films et aux auteurs d’être repérés, le festival se réjouit d’accueillir, à nouveau, les étudiants en cinéma du monde entier et leurs courts métrages à Poitiers. Réalisateurs, spectateurs et professionnels se donnent rendez-vous autour de la Sélection internationale, lieu d’émergence des jeunes talents et des nouvelles écritures cinématographiques.
London Calling ! Cette année, le Poitiers Film Festival traverse la Manche pour célébrer les 50 ans de la vénérable NFTS, école d’excellence, tremplin de plusieurs générations de cinéastes britanniques. Au programme : projections et rencontres avec ceux qui ont fait sa renommée, séances thématiques des meilleurs courts métrages et ciné-concert imaginé par le groupe Lysistrata.
Jeunesse et transmission, comme toujours, sont au coeur de la programmation. Le festival donne la parole aux ados et fait dialoguer les cinéastes dans son cycle Filmer l’adolescence, thème cher à Céline Sciamma, Sébastien Lifschitz, Maïmouna Doucouré ou Riad Sattouf.
Master classes, avant-premières, séances spéciales, évènements festifs et propositions familiales enrichissent cette semaine de retrouvailles autour du cinéma d’aujourd’hui et de demain !
Poitiers film Festival
44e édition
ven 26 nov – ven 3 déc | TAP + TAP Castille + autres lieux de Poitiers
Dans les médias
C’est une des joies de suivre le Poitiers Film Festival chaque année : découvrir des pépites cinématographiques du monde entier par des réalisateurs encore ou sur le point de terminer leurs études en école de cinéma. — Francetv
Édito
Il y a des projets qu’on couve longtemps. Qu’on chérit, qu’on fantasme, qu’on attend. À l’approche du terme, on se demande s’ils vont nous plaire, s’ils vont ressembler à ce qu’on avait imaginé, si tout va bien se passer. Et bien que les choses ne se passent jamais tout à fait comme on les avait destinées, il se trouve que certains projets dépassent l’objet fantasmé.
Cette 44e édition n’était pas notre première mais elle avait le goût de la nouveauté. Bien que l’édition digitale de 2020 fut une consolation, voilà deux ans que nous patientions. Le cinéma, les grands écrans, les salles pleines, les visages même masqués, les langues étrangères, les rencontres nous avaient tellement manqués. Tout semblait renaître. Tout avait le goût des retrouvailles, la saveur du recommencement.
On nous a souvent dit pendant cette semaine de festivités qu’on avait de la chance de passer entre les gouttes. Nous l’avons mesurée chaque jour. Nous sommes ravis d’avoir pu mener à bien tous les projets qu’on avait imaginés.
Il y a eu en ouverture une avant-première, un acteur qui remercie un réalisateur de lui avoir offert son premier rôle et son premier premier rôle.Il y a eu des invités qui sont arrivés du monde entier pour accompagner leurs films, répondre aux questions du public, se rencontrer. Il y a eu des jurys enthousiastes et des remises de prix à de jeunes cinéastes très émus.
Il y a eu l’anniversaire d’une école de cinéma parmi les plus grandes.Il y a eu un ciné-concert fabuleusement rock, qui nous en a mis plein les yeux et plein les oreilles.Il y a eu des films à la veine typiquement anglaise et des rencontres avec des réalisatrices généreuses.Il y a eu des Ciné-club-sandwiches avec du cinéma et des sandwiches.Il y a eu un ciné-quiz interactif où l’on ne tenait plus sur son siège.
Il y a eu un cycle thématique et c’était nouveau, avec des films qui parlent d’adolescence et qui ont marqué la dernière décennie. Il y a eu un Dialogue de cinéastes qui nous a dévoilé des approches et des secrets de tournages.Il y a eu un spectacle hybride cinéma-théâtre avec des adolescents à l’image et des étudiants qui jouaient des adolescents.
Il y a eu des milliers d’enfants qui ont vu des programmes de courts métrages adaptés à leur âge. Il y a eu des master classes pour découvrir des métiers et inspirer des vocations.Il y a eu des ateliers pour accompagner les jeunes talents dans l’écriture de leurs premiers films.Il y a eu un plateau de radio qui a animé toute la semaine et couvert le festival.Il y a eu un atelier de light painting ou les participants ont réalisé un film collectif.Il y a eu des goûters, un apéro régional, des cocktails, un tea time…
Tellement d’occasions de voir des films, d’en parler, de se retrouver. Ce fut une édition riche, émouvante, incroyablement vivante. Vivement l’an prochain qu’on puisse recommencer !
Camille Sanz, déléguée générale du Poitiers Film Festival
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